(Ottawa) Le commandant de la police militaire canadienne a été pressé de questions, mardi après-midi, par les membres d’un comité parlementaire concernant la gestion par ses agents des cas d’inconduite sexuelle.

Le brigadier général Simon Trudeau a souligné à maintes reprises l’indépendance et le professionnalisme de ses policiers militaires tout au long de son témoignage devant le comité de la Chambre des communes sur la condition féminine.

Le comité étudie la manière avec laquelle l’armée gère les comportements sexuels inappropriés dans les rangs à la suite d’allégations récentes selon lesquelles certains officiers supérieurs se seraient livrés à de telles inconduites.

Lundi, les députés libéraux et bloquistes ont mis fin à une étude similaire au comité de la défense des Communes, qui portait spécifiquement sur les allégations visant l’ancien chef de la défense, le général Jonathan Vance.

Le brigadier général Trudeau a insisté sur le fait que son unité n’est pas redevable à la chaîne de commandement et a suggéré que le processus de mise en accusation d’un chef d’état-major de la Défense ou de tout autre haut dirigeant ne serait pas différent de celui de tout autre membre de l’armée.

M. Trudeau a également défendu la façon dont ses agents mènent les enquêtes et déterminent s’ils doivent porter des accusations, affirmant que tous les cas étaient traités avec un processus rigoureux de vérification et de contrôle de la qualité.

Les militaires ont été critiqués par des survivants d’inconduite sexuelle et d’autres pour ne pas avoir géré de tels cas d’une manière appropriée, en particulier ceux impliquant des commandants supérieurs.