(Montréal) Maxime Laporte tire sa révérence à titre de président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, après trois mandats.

En entrevue avec La Presse Canadienne, il a dit avoir le sentiment du devoir accompli, après trois mandats depuis 2014.

La Société Saint-Jean-Baptiste, c’est un peu « le ministère du combat national au Québec depuis 1834 », a-t-il illustré. L’institution a été fondée en 1834 par le patriote Ludger Duvernay ; la maison qu’occupe aujourd’hui la SSJB au centre-ville de Montréal porte d’ailleurs son nom.

La Société Saint-Jean-Baptiste s’est surtout fait connaître pour ses combats pour la nation québécoise, son « émancipation politique et intellectuelle », pour la défense du fait français et pour la promotion de l’histoire, a relaté M. Laporte.

Au plan plus personnel, M. Laporte quitte aussi maintenant parce que sa conjointe ira étudier à l’Université d’Oxford et qu’il compte aller la visiter régulièrement de l’autre côté de l’Atlantique — ce qui sera difficilement conciliable avec ses occupations qui lui grugent pas mal de temps, a-t-il expliqué.

Bien qu’il quitte la présidence générale de la SSJB-M, M. Laporte en demeurera le procureur, puisqu’il est également avocat. Il continuera également de siéger au conseil de la société à titre d’ancien président.

De plus, M. Laporte conservera ses fonctions de président du Mouvement Québec français.

La personne qui assumera l’intérim à la SSJB-M sera connue la semaine prochaine. C’est l’assemblée générale de la SSJB-M qui choisira le ou la future président(e) permanent(e) en mars prochain.