(Québec) La députée péquiste Lorraine Richard pourrait quitter le Parti québécois (PQ) si son collègue, Sylvain Gaudreault, n’est pas élu chef de la formation en octobre.

En conférence de presse mercredi à Québec, elle a manifesté son appui à M. Gaudreault dans la course à la succession de Jean-François Lisée, tout en soulevant le doute sur son avenir politique. Sur neuf élus, M. Gaudreault, qui est député de Jonquière, a donc maintenant le soutien de trois collègues au total, avec Méganne Perry-Mélançon et Joël Arseneau.

Selon Mme Richard, qui est députée de Duplessis (Côte-Nord), le prochain chef du Parti québécois (PQ) doit être un parlementaire. Or parmi les candidats dans la course actuelle, seul M. Gaudreault est un élu à l’Assemblée nationale.

« Je vais me fier aux militants du Parti québécois (PQ) et j’aviserai si ce n’était pas Sylvain Gaudreault qui était (élu) chef du Parti québécois », a-t-elle répondu quand un journaliste lui a demandé si elle allait rester jusqu’aux prochaines élections si les militants choisissent un autre candidat.

Mme Richard a dit avoir été approchée par un seul autre candidat, Paul St-Pierre Plamondon, au début de la course à la direction. Les deux autres candidats dans la course, Guy Nantel et Frédéric Bastien, ne l’ont pas contactée.

« Je ne sais même pas s’ils sont capables de nommer les députés du Parti québécois. […] C’est un certain mépris de la part de certains candidats. »

Seuls la députée de Joliette, Véronique Hivon, et le député de Bonaventure, Sylvain Roy, n’ont pas pris position en faveur d’un candidat dans cette course.

Les officiers parlementaires du parti, le chef intérimaire Pascal Bérubé, le leader parlementaire, Martin Ouellet, et le président du caucus, Harold LeBel, sont tenus à un devoir de réserve.

Rappelons qu’un premier débat entre les candidats se tiendra la semaine prochaine.

Le scrutin se tiendra du 5 au 9 octobre et le nom du nouveau chef sera dévoilé au terme de la dernière journée du scrutin.