(Ottawa) La construction d’une nouvelle station de ravitaillement militaire dans l’Arctique est confrontée à un autre retard, plus de 13 ans après sa promesse initiale par le gouvernement fédéral.

Stephen Harper a annoncé pour la première fois son intention de construire le port en eau profonde de Nanisivik au Nunavut en 2007.

On a longtemps espéré que ce port situé sur l’île de Baffin, à environ 20 km d’Arctic Bay soit prêt lorsque le premier des six nouveaux patrouilleurs sera livré à la Marine canadienne.

Il a fallu désenchanté cette semaine lorsque le Harry DeWolf, le premier navire construit dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, a joint la flotte canadienne.

Le ministère de la Défense nationale a reconnu que la station de Nanisivik ne sera pas prête avant 2022.

La porte-parole du ministère, Jessica Lamirande, a dit que le retard était attribuable aux difficultés de voyage associées à la pandémie de COVID-19. Cela survient dans la foulée des nombreux problèmes environnementaux et structurels qui ont affecté le projet au fil des ans.

La station devait inclure à l’origine une piste d’atterrissage et accueillir du personnel pendant toute l’année, mais ces idées ont été abandonnées après que le budget de 116 millions du projet eut plus que doublé pour atteindre 258 millions en 2013.