Les employés de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) ont accepté à 72 % l’entente de principe conclue avec l’employeur.

C’est ce qu’a indiqué le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dans un communiqué publié jeudi soir.

L’entente d’une durée de cinq ans prévoit notamment des bonifications de la rémunération d’une valeur globale de plus de 10 % durant cette période.

« C’est un dénouement positif pour toutes les parties. Cette négociation nous aura permis de trouver des solutions concrètes à plusieurs problématiques soulevées par nos membres, et ce, sans encaisser de recul important”, a indiqué Maryse Rousseau, vice-présidente et porte-parole de la négociation.

La négociation portait sur le renouvellement des conventions collectives de plus de 2000 employés des parcs nationaux, des réserves fauniques, du Manoir Montmorency et du Parc de la Chute-Montmorency, du Siège social, du camping des Voltigeurs, des centres touristiques du Lac-Kénogami et du Lac-Simon, du Gîte du Mont-Albert, de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs, de l’Auberge de Port-Menier ainsi que de l’Aquarium du Québec.

Ces travailleurs sont des préposés aux opérations terrain, des journaliers, des guides animateurs, des préposés à l’accueil, des garde-parcs.

Le gouvernement du Québec a déclaré qu’il se réjouissait du renouvellement des conventions collectives.

Je tiens à remercier les équipes de négociation pour tout le travail accompli, qui nous permet d’en arriver à un nouveau contrat de travail », a indiqué la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, dans un communiqué.

« Cela viendra rassurer bien des vacanciers qui partiront la tête tranquille à la découverte des plus beaux territoires du Québec », a ajouté le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour.

Les négociations ont été particulièrement laborieuses à la SEPAQ. Des journées de grève ont été tenues l’été et l’automne 2019, puis une entente de principe a été rejetée par les membres en septembre.

Plus récemment, les négociations avaient été interrompues par la pandémie de la COVID-19. Les syndiqués prévoyaient aussi déclencher une nouvelle grève durant les longs congés de la fête nationale et de la fête du Canada, mais ont choisi de donner une « dernière chance » aux discussions, ce qui a porté ses fruits.