(Montréal) L’ancien chroniqueur et auteur William Johnson, bien connu pour sa vigueur à défendre la communauté anglophone du Québec, est mort dimanche dernier à l’âge de 88 ans.

La nouvelle est confirmée par l’Ordre du Canada, dont M. Johnson a été fait membre en juin 1982, et rapportée par son épouse au journal The Gazette pour lequel M. Johnson a été chroniqueur pendant neuf ans. On a pu aussi le lire dans le Globe and Mail.

William Johnson, qui maîtrisait parfaitement l’anglais et le français, a vu le jour en Ontario, mais a longtemps étudié et vécu au Québec. La plupart de ses chroniques des dernières décennies, de même que certains de ses livres, ont été consacrés à une critique du nationalisme du Québec et au projet d’indépendance.

En 1998, il a accédé à la présidence du lobby anglophone Alliance Québec.

Dans une longue lettre publiée mercredi par The Gazette, l’ancien député de l’Assemblée nationale Robert Libman écrit que le Canada vient de perdre l’un des défenseurs les plus ardents et les plus articulés des droits des minorités linguistiques.

William Johnson, qui a vécu à Gatineau au cours des dernières années de sa vie, laisse dans le deuil son épouse, deux enfants et deux petits-enfants. Ses funérailles auront lieu au printemps.