(Ottawa) Le professeur de sociologie d’Ottawa Hassan Diab poursuit le gouvernement fédéral relativement à son extradition vers la France pour des allégations de terrorisme.

M. Diab, sa femme et ses deux jeunes enfants ont déposé une poursuite devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario réclamant des dizaines de millions de dollars pour abus de procédure allégué, pour avoir fait subir de façon intentionnelle des préjudices émotionnels et autres réclamations.

Ces affirmations n’ont pas été prouvées devant les tribunaux et le gouvernement fédéral n’a pas encore déposé de réponse.

M. Diab, qui est citoyen canadien, avait été arrêté en novembre 2008 par la Gendarmerie royale du Canada à la suite d’une demande des autorités françaises qui le soupçonnaient d’être impliqué dans un attentat à la bombe commis en 1980 contre une synagogue de Paris. Quatre personnes avaient perdu la vie et plusieurs dizaines d’autres avaient été blessés par l’explosion. Le professeur a toujours nié avoir pris part à cet acte terroriste.

Après de longues procédures judiciaires, M. Diab a été extradé vers la France où il a passé trois ans derrière les barreaux, y compris du temps en isolement.

En janvier 2018, les juges français ont finalement rejeté les allégations contre M. Diab et ordonné sa libération immédiate.