(Montréal) Une Québécoise qui a été accusée d’avoir envoyé une lettre empoisonnée au président américain Donald Trump fait maintenant face à 16 chefs d’accusation supplémentaires.

Les procureurs fédéraux américains à Brownsville, au Texas, affirment que Pascale Ferrier fait maintenant face à huit chefs d’accusation pour violation des interdictions américaines concernant les armes biologiques et à huit chefs de menaces par l’entremise du commerce interétatique.

Dans un communiqué, ils allèguent que Mme Ferrier, résidante de l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, a envoyé des enveloppes contenant un poison, la ricine, à plusieurs services de police et établissements correctionnels du sud du Texas en septembre.

La Québécoise cinquantenaire a été arrêtée par les autorités américaines à la frontière canado-américaine le 20 septembre.

Elle est actuellement détenue dans une prison de la région de Washington pour une seule accusation de menace contre le président.

Mme Ferrier avait aussi été arrêtée au Texas au printemps 2019 et avait passé plus de deux mois en prison avant que les accusations auxquelles elle faisait face ne soient abandonnées.

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Cet article a été produit avec l’aide financière des Bourses de Facebook et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.