(Ottawa) Le chef national de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Perry Bellegarde, ne sollicitera pas un troisième mandat l’été prochain.

M. Bellegarde, qui occupe ce poste depuis 2014, explique sur Twitter qu’il a plaidé avec succès pour l’adoption de lois qui protègent les enfants et les langues autochtones. Il se félicite aussi du dépôt aux Communes d’un nouveau projet de loi pour mettre en œuvre la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.

Il soutient que sa défense des intérêts des Premières Nations a également contribué à obtenir plus de 27 milliards de nouveaux fonds et a attiré une attention plus large sur des problèmes et des préoccupations dont on ne parlait auparavant que parmi les Premières Nations elles-mêmes.

M. Bellegarde s’adressera aux chefs des Premières Nations lors de l’assemblée générale annuelle de 2020, qui se tiendra en mode virtuel cette semaine, après avoir été reportée l’été dernier en raison de la pandémie de COVID-19.

Le chef national de l’APN est élu tous les trois ans pour diriger l’organisme qui représente plus de 600 communautés des Premières Nations au Canada — sans les Métis et les Inuits, qui ont leur propre organisation.

Lors de son assemblée générale, l’APN devrait cette semaine exhorter le gouvernement fédéral à s’attaquer aux inégalités auxquelles sont confrontées les Premières Nations pendant la pandémie, et à soutenir une éducation, des ressources et des infrastructures de soins de santé sécuritaires et de haute qualité, entre autres.

Cet article a été produit avec l’aide financière des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.