Les Forces armées canadiennes ont annoncé avoir suspendu leurs activités d’entraînement en Irak à la suite de l’assassinat par drone, vendredi, d’un général iranien à Bagdad. L’annonce est survenue quelques heures après celle de l’OTAN.

Quelque 250 membres des Forces armées canadiennes participent à la mission de l’OTAN au pays, une coalition pour « entraîner, conseiller et appuyer les forces de sécurité irakiennes ». En tout, jusqu’à 850 militaires canadiens se trouvent dans la région, menant l’opération Impact, qui vise à « établir des conditions de stabilité et de sécurité » en Irak.

« Notre but en tant que coalition reste de garder un Irak uni et stable, et de prévenir la résurgence de Daesh [le groupe armé État islamique] », a fait savoir par communiqué le ministre canadien de la Défense nationale, Harjit Sajjan.

Depuis le 26 novembre, le major-général Jennie Carignan, originaire du Québec, dirige, à titre de commandante, la mission de l’OTAN en Irak. La coalition, composée de militaires venant de divers pays, soutient les Forces de sécurité irakiennes dans leur formation.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Le major-général Jennie Carignan

« Le mandat de la mission de l’OTAN et de l’opération IMPACT reste le même, mais toutes les activités d’entraînement en Irak sont suspendues temporairement tandis que nous continuons d’évaluer la sécurité de l’environnement », a ajouté le ministre.

Le Canada continue à suivre la situation de près et le Ministère a assuré prendre « toutes les précautions nécessaires pour la sécurité de la population civile et du personnel militaire. »