La Presse a appris avec tristesse la mort, samedi, du journaliste à la retraite Réal Pelletier, qui a signé de grands reportages dans nos pages pendant plusieurs décennies.

Lauréat en 1991 du prix Jules-Fournier récompensant les journalistes qui écrivent particulièrement bien, Réal Pelletier a entrepris sa carrière au Devoir dans les années 60.

En 1972, il a commencé à écrire dans La Presse, réalisant notamment des reportages sur la présence canadienne en Afrique de l’Ouest et sur la famine au Bangladesh.

À partir des années 80, il a écrit une chronique tous les dimanches sur l’actualité internationale, un domaine qui l’a passionné jusqu’à la fin de sa carrière, en 2006.

« Dans tous les postes qu’il a occupés au journal, il a mis à profit sa grande culture, sa plume élégante et son intérêt soutenu pour le monde de la politique, tant locale qu’internationale. Son départ m’attriste beaucoup », a réagi son ex-collègue Monique Prince, présidente de l’Association des retraités de la rédaction de La Presse.

Notre ancien collègue Jules Béliveau se souvient pour sa part que Réal Pelletier était un homme de grande culture, qui savait aussi dire son indignation face à des problèmes sociaux. « Il avait soif de justice et il était aussi très admiratif des politiciens, tous partis confondus, qui faisaient preuve d’intelligence et de sensibilité. »

Gilles Pratte, qui a aussi travaillé à La Presse, dit perdre « un bon copain », qu’il fréquentait depuis 30 ans. « Il a été un ami très fidèle et particulièrement généreux. »

« C’était quelqu’un d’une grande rigueur, pour les autres comme pour lui-même », résume-t-il.