(Trois-Rivières) Les animaux du zoo de Saint-Édouard, en Mauricie, pourront être déménagés par la SPCA et la Humane Society, ce qui pourrait s’amorcer dans les prochains jours.

Le propriétaire du zoo, Normand Trahan, a échoué dans sa tentative de faire annuler les mandats de perquisition en vertu desquels la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux détient toujours le contrôle des lieux depuis l’arrestation de M. Trahan, le 21 mai dernier.

Plus encore, le propriétaire de l’attraction touristique, déjà accusé de maltraitance envers les animaux, a vu une nouvelle accusation être déposée contre lui, mercredi au palais de justice de Trois-Rivières, en lien avec un entreposage négligent d’une douzaine d’armes à feu.

La démarche de Normand Trahan visait l’annulation des mandats de perquisition qui permettent à la SPCA de demeurer en contrôle des lieux et la restitution de ses biens. Le juge Rosaire Larouche a toutefois penché en faveur de la Couronne, qui avait plaidé que la demande de M. Trahan était irrecevable et qu’elle devait plutôt être entendue par le juge au procès.

Le Cour siégera à nouveau vendredi dans ce dossier en vue de fixer une date pour l’enquête préliminaire de Normand Trahan.

Son avocat, Me Michel Lebrun, espérait un tout autre dénouement. Il s’est dit «évidemment un peu déçu, mais on respecte la décision du tribunal». Son client invoquait l’urgence devant la possibilité de voir ses animaux déménagés.

Le procureur de la Couronne, Me Julien Beauchamp-Laliberté, a rappelé que «la SPCA s’était engagée à arrêter le déplacement des animaux jusqu’à la décision» de mercredi et que, celle-ci étant maintenant rendue, «la SPCA va continuer d’exercer le mandat de perquisition qui lui permet de déplacer les animaux, de saisir ces animaux à titre de biens infractionnaires».