(Ottawa) Un comité de députés fédéraux qui ont mené une enquête sur la sécurité des passagers d’autobus au Canada a décidé de ne pas recommander l’installation de ceintures de sécurité dans les autobus scolaires canadiens, et insiste sur la nécessité de mener une étude plus approfondie sur le sujet.

Le Comité des transports de la Chambre des communes avait ouvert une enquête sur la sécurité dans les autobus, dont les véhicules scolaires, dans la foulée de l’accident d’autocar des Broncos de Humboldt en Saskatchewan, qui avait fait 16 morts et 13 blessés.

PHOTO JONATHAN HAYWARD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

La scène de l’accident d’autocar des Broncos de Humboldt en Saskatchewan, qui avait fait 16 morts et 13 blessés

Le rapport final du comité comprend plusieurs recommandations pour améliorer la sécurité des autobus de passagers, dont les autocars et les autobus urbains.

Les députés concluent toutefois que les données contradictoires d’experts sur les ceintures de sécurité soulignent la nécessité d’étudier davantage cette question.

De telles ceintures de sécurité ne sont ni une panacée ni la seule solution pour accroître la sécurité des autobus scolaires, indiquent-ils, tout en reconnaissant qu’elles peuvent prévenir certains types de blessures.

Gary Lillico, un chauffeur d’autobus scolaire de la Colombie-Britannique qui militait pour imposer ces ceintures de sécurité, dit être déçu que les députés rejettent cette avenue malgré les nombreuses preuves qu’ils ont entendues.