(Montréal) Les Québécois qui attendent impatiemment le 21 juin pour sortir leurs vêtements d’été devront attendre encore un peu.

Le mois de juin devrait être encore assez frais, sous les normales de saison, à l’image du printemps, selon les prévisions de Météo Média.

Les températures chaudes arriveront seulement dans la deuxième portion de l’été, soit entre juillet et août. La chaleur pourrait se prolonger jusqu’en septembre.

Mais les Québécois devraient avoir un peu moins chaud que l’an dernier, selon les prévisions. Il y aura des canicules, mais beaucoup moins longues, a indiqué André Monette, chef météorologue chez Météo Média.

À l’été 2018, une canicule a frappé le sud du Québec du 29 juin au 5 juillet et plus de 260 records quotidiens locaux de chaleur ont été battus ou égalés, selon le ministère québécois de l’Environnement. La canicule a été liée à 66 décès seulement sur l’île de Montréal.

Dans l’est de la province et plus vers l’Ontario, le temps devrait toutefois être plus frais pendant tout l’été. Une masse d’air froid présente au centre du continent gardera les températures sous la normale dans certaines régions du Québec, en Ontario, au Manitoba et dans l’est de la Saskatchewan.

Beaucoup de pluie

La présence de cette masse d’air froid et d’une autre masse chaude sur la Côte Est américaine pourrait toutefois causer des épisodes orageux et de la pluie dans le sud du Québec et de l’Ontario.

« Lorsqu’on mélange froid et chaud en météo, ça fait des précipitations, des orages, surtout l’été », a expliqué M. Monette en entrevue.

« Dans la Vallée du Saint-Laurent, de Montréal jusqu’à Rimouski, en passant par l’Outaouais, l’Estrie, on risque d’être au-dessus des normales au niveau des précipitations », a-t-il ajouté.

Il ne pleuvra pas à tous les jours, mais il y aura davantage d’épisodes orageux, donc plus de pluie en moins de temps, a précisé M. Monette.

Dans le reste du pays, le mercure devrait aller au-dessus des normales de saison. Dans les Maritimes, le sud des provinces connaîtra un été chaud, au-dessus des moyennes habituelles.

En Colombie-Britannique et dans l’ouest de l’Alberta, on s’attend à des mois chauds et secs, ce qui pourrait favoriser les incendies de forêt.