À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Collectif 8 mars revient à la charge avec ses revendications, cette fois auprès du gouvernement Legault, parce qu'il estime que les gouvernements n'ont pas encore compris les répercussions de plusieurs mesures, ou de l'absence de mesures, sur les femmes.

Le Collectif 8 mars doit d'ailleurs rencontrer la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, vendredi après-midi.

Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne, jeudi, la porte-parole du Collectif 8 mars, Gabrielle Bouchard, a exposé les revendications qui seront présentées à la ministre, notamment une loi-cadre sur la conciliation travail-famille, un réinvestissement dans les services publics et l'augmentation du salaire minimum à 15 $.

Elle demande aussi que l'on cesse de comptabiliser le montant des pensions alimentaires pour enfant dans le calcul des prestations d'aide sociale, des prêts et bourses, de l'aide juridique et de l'aide au logement.