Les maires de 45 villes de la Rive-Sud, accompagnés de représentants de chambres de commerce et de MRC de la Montérégie, feront une sortie mercredi matin afin de réclamer du gouvernement du Québec qu'il mette en place des solutions à court, moyen et long termes aux problèmes de congestion sur l'autoroute 30.

La situation est particulièrement pénible entre les autoroutes 20 et 15.

C'est la Chambre de commerce et d'industrie de la Rive-Sud qui est à l'origine de la Coalition A-30. Décrite comme «une concertation sans précédent», celle-ci compte également dans ses rangs le Réseau de transport métropolitain (RTM) ainsi que des entreprises de transport.

Le regroupement demande à Québec une «solution immédiate» pour réduire les bouchons, à commencer par l'installation d'une voie réservée temporaire pour les autobus, les automobilistes qui pratiquent le covoiturage ainsi que les personnes au volant d'un véhicule électrique. Il réclame également que soit mis sur pied un comité dont la mission sera de «trouver des solutions permanentes et durables reliées au transport des personnes et des marchandises», précise le communiqué qui sera publié mercredi matin.

Chantiers

La Coalition, qui affirme être «le porte-voix de toute la population qui longe les 141 km d'autoroute entre Sorel et Vaudreuil», s'inquiète de la hausse importante de la circulation, notamment des autobus, qui accompagnera vraisemblablement la construction du Réseau express métropolitaine (REM). Elle craint également les refoulements qu'engendreront les chantiers du nouveau pont Champlain et du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Elle tente par ailleurs de se préparer à l'explosion du transport routier de marchandises que provoquera le projet de terminal portuaire de Contrecoeur, dont la mise en exploitation est prévue entre 2023 et 2025.

La Coalition s'attend ainsi à ce que Québec  positionn[e] l'A-30 dans les priorités gouvernementales en matière d'investissement». «La congestion ne fera qu'augmenter au cours des prochaines années sans action concrète et les entreprises et la population en paieront les frais.»

Aucun membre de la Coalition n'a voulu fournir de commentaires à La Presse, mardi.