Voici venu ce moment de l'année où les plus optimistes se réjouissent de gagner une heure de sommeil un dimanche, mais où les plus maussades se désolent de devoir quitter déjà le boulot dans le noir.

Dans la plupart des régions du pays, les Canadiens devront mettre les pendules à l'heure dans la nuit de dimanche: à deux heures du matin, il sera soudainement une heure.

Les fêtards seront ravis de pouvoir s'amuser une heure de plus dans les bars, comme le rappelle la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec.

Les traditionnels changements d'heure du deuxième dimanche de mars et du premier dimanche de novembre ne touchent pas la Saskatchewan, la partie la plus à l'est du Québec, certaines régions de la Colombie-Britannique, trois localités du nord-ouest de l'Ontario et l'île de Southampton, à l'entrée de la baie d'Hudson, au Nunavut.

Des voix s'élèvent en Amérique du Nord pour que l'on renonce à cette pratique semestrielle qui bouleverserait inutilement le rythme circadien de 24 heures, selon certains spécialistes.

Le gouvernement néo-démocrate de l'Alberta envisageait de laisser tomber l'heure avancée des Rocheuses, pour demeurer à l'«heure normale» à longueur d'année, mais il y a finalement renoncé la semaine dernière. Dans certains États américains de la Nouvelle-Angleterre, des projets de loi en ce sens cheminent dans les législatures.

Par contre, ces changements d'heure permettent aux pompiers de rappeler aux citoyens, deux fois par année, de profiter de ce moyen mnémotechnique pour vérifier le bon fonctionnement des avertisseurs de fumée et d'en remplacer les piles au besoin. C'est l'heure!