Lucas Di Grassi a été couronné champion du monde de Formule E à Montréal dimanche à l'issue de la dernière course de la saison, au nez et à la barbe de Sébastien Buemi, malheureux tout au long de cette fin de semaine dans la métropole.

Les rôles ont été inversés cette année. Au Brésilien de l'écurie ABT Schaeffler Audi Sport le titre mondial, au Suisse de Renault e.dams l'honneur d'être vice-champion. Lucas Di Grassi n'aura eu besoin que de la septième place pour cela, son adversaire finissant loin derrière, 11ème

C'est le Français Jean-Éric Vergne (Techeetah) qui a remporté cette dernière course de la saison, devant Félix Rosenqvist (Mahindra) et Jose Mara Lopez (DS Virgin). 

Débarqué à Montréal avec 10 points d'avance au classement, Buemi a connu un séjour cauchemardesque. Accidenté le samedi matin, pénalisé sur la grille l'après-midi pour avoir changer de batterie, disqualifié après la course pour une voiture un peu trop légère une fois les réparations faites, Sébastien Buemi s'est retrouvé avec un retard de 18 points au classement sur Lucas Di Grassi, vainqueur de la première course, samedi soir. 

Son calvaire s'est poursuivi dimanche dans les rues de Montréal. Après une erreur de pilotage en qualification pour une 13ème place sur la grille, le Suisse a été victime d'un accrochage dès le départ de cette deuxième course dimanche, accrochage qui l'a relégué en queue de peloton.

Lucas Di Grassi pendant ce temps a tranquillement gérer sa course, sans jamais être inquiété ou se faire des frayeurs. Pour filer vers son premier titre mondial.