Une pétition réclamant l'interdiction des calèches à Québec avait recueilli plus de 34 900 signatures, mardi soir, dans la foulée de deux incidents survenus dans la capitale la fin de semaine dernière.

Le premier incident s'est produit lorsqu'un cheval est soudainement parti sans que son cocher puisse le contrôler, selon la police de Québec.

Peu de temps après, un autre cheval a trébuché et est resté sur le sol pendant environ deux heures.

Un vétérinaire est éventuellement arrivé sur les lieux pour donner une piqûre d'adrénaline au cheval, qui n'a pas été blessé, a assuré la police.

La pétition indique que les chevaux sont parfois appelés à travailler neuf heures par jour si la température ne dépasse pas les 32 degrés Celsius.

Selon les pétitionnaires, il s'agit d'une «exploitation abusive» qui n'est pas vraiment rentable et qui cause des problèmes de circulation en plus de mettre en danger la santé des animaux.

Alanna Devine, directrice de la défense des animaux de la SPCA de Montréal, a une fois de plus plaidé pour éliminer l'industrie des calèches.

«Des incidents comme ceux-ci démontrent que c'est inhumain et dangereux. Et c'est quelque chose que nous répétons depuis des années», a-t-elle déploré.

«C'est malheureux que ces incidents arrivent, mais ils ne sont certainement pas inattendus. Cela arrive chaque année et nous savons qu'il y aura certainement d'autres incidents cet été à Montréal, surtout avec les festivités du 375e de Montréal», a-t-elle ajouté.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, avait tenté d'interdire les calèches en 2016, mais un juge de la Cour supérieure avait statué qu'elles pouvaient poursuivre leurs activités.

Le maire avait précédemment réclamé un rapport du vétérinaire sur la santé des animaux après que des images eurent circulé sur les réseaux sociaux montrant un cheval qui était tombé sur une plaque de métal.