Le chef de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, prévient que les Autochtones du Canada auront à l'oeil le nouveau président américain, dont les décisions peuvent avoir un impact sur l'environnement, le commerce et l'économie au nord de la frontière.

Donald Trump a réactivé mardi deux projets d'oléoducs controversés: Keystone XL, qui traverse la frontière canado-américaine, et Dakota Access, qui a suscité pendant des mois des manifestations musclées au Dakota du Nord, l'an dernier.

Perry Bellegarde rappelle que l'oléoduc Dakota Access constitue une menace à l'approvisionnement en eau potable des Sioux de Standing Rock. L'Assemblée des Premières Nations (APN) avait apporté son soutien l'an dernier à cette communauté, qui exige un autre tracé pour l'oléoduc.

Le chef Bellegarde plaide que les Premières Nations disposent du droit au consentement préalable, libre et éclairé, ce qui signifie que les Autochtones doivent être partie prenante des projets dès le départ, plutôt que d'être placés devant le fait accompli.

Le chef de l'APN rappelle que les décisions du premier ministre du Canada ou du président des États-Unis ont des impacts sur les Autochtones.