Alors que deux incendies causés par un thermostat sont survenus à Québec en une quinzaine de jours, les quincailleries de la Vieille-Capitale seraient débordées par des clients voulant à tout prix changer le leur, rapporte Radio-Canada.

Le propriétaire d'une quincaillerie a confié à la chaîne nationale que depuis la diffusion du reportage sur le deuxième incendie, les clients se ruent vers son commerce pour un nouveau thermostat. Nombreux sont ceux qui veulent changer le leur, même s'il n'est pas de la même marque que ceux impliqués dans les incendies du 22 décembre et du 5 janvier, soit un Honeywell (qui avait fait l'objet d'un rappel en 2011) et un Aube (qui n'a pas fait l'objet d'un rappel).

Le vent de panique ne semble pas avoir gagné Montréal; trois quincaillers contactés dans différents quartiers n'ont noté aucune hausse des ventes de thermostats ces derniers jours. 

« On a eu un téléphone et un seul client à ce sujet-là, sinon, rien de plus que d'habitude », rapporte Serge Blain, propriétaire de Rona Quincaillerie Beaubien. 

« Nous, on est sur le Plateau et j'entends des histoires que ça arrive, des thermostats qui prennent feu. Ce n'est pas un phénomène nouveau. C'est comme un arbre de Noël », croit Kevin Pereira, copropriétaire de la Quincaillerie Azores. 

« Le problème, c'est souvent c'est la façon dont il est branché ; soit le monde essaie de faire leur propre électricité, soit ils mettent trop de chaufferettes sur le même thermostat », ajoute-t-il.