Le maire de Beauharnois, Claude Haineault, craint que le démantèlement de l'épave du navire Kathryn Spirit soit ralenti par des exigences du gouvernement du Québec.

Le maire de Beauharnois, Claude Haineault, craint que le démantèlement de l'épave du navire Kathryn Spirit soit ralenti par des exigences du gouvernement du Québec.

Le gouvernement du Canada, qui a déjà assuré qu'il assumerait la facture des opérations, n'a pas encore précisément décidé de la méthode qui sera employée pour que l'épave soit retirée du lac Saint-Louis.

Québec veut qu'une analyse environnementale sur cette opération soit faite. Le maire Haineault craint que cette étape ne puisse assurer le départ du navire avant le gel de l'eau du lac Saint-Louis dans six mois.

À Québec, le ministre de l'Environnement, David Heurtel, a assuré à son arrivée au Conseil des ministres, mercredi, qu'aucun délai déraisonnable ne serait toléré.

Claude Haineault affirme que l'épave s'incline de plus en plus à tribord. L'une des principales zones où l'île de Montréal puise son eau potable est située dans ce secteur de la Montérégie.

Les autorités fédérales ont mis en place ces jours-ci des mécanismes de surveillance de l'épave qui est ancrée là où elle est depuis 2011.