Un travailleur de la construction originaire du Mexique a accroché le drapeau de son pays natal au sommet du gratte-ciel Trump du riche homme d'affaires Donald Trump. Ce geste symbolique avait pour but de lui rappeler que ce sont des Mexicains qui construisent cette tour de 63 étages.

Diego Reyna a attiré l'attention des médias de la planète et a fait énormément parler sur les réseaux sociaux, lundi. Dans sa vidéo de 43 secondes, il dit que sans le travail de ses compatriotes, le projet n'aurait jamais vu le jour.

Dans l'enregistrement, il dit que des Mexicains ont participé à chaque étape du projet que ce soit les cloisons sèches ou la finition du béton.

Il a été impossible de joindre l'entreprise vancouvéroise derrière le projet, Holborn, pour commenter ce geste.

Durant la course à l'investiture républicaine, Donald Trump a été fortement critiqué pour ses attaques à l'endroit du peuple mexicain. Il a comparé, notamment, ceux qui s'infiltrent aux États-Unis à des tueurs et des violeurs.

Ce n'est pas la première fois que le nom du bâtiment fait jaser.

En décembre, le maire de Vancouver Gregor Robertson a écrit une lettre exhortant le promoteur de laisser tomber le nom de Trump. Il disait alors que Vancouver est reconnue pour sa diversité, l'égalité et la liberté.

Il faisait aussi référence à une pétition signée par plus de 50 000 personnes demandant que le nom de l'homme d'affaires américain soit retiré de la tour.

La première ministre de la Colombie-Britannique Christy Clark avait dit qu'elle reconnaissait que le nom de Trump ne représentait pas Vancouver, mais que c'était à la ville et au promoteur de trancher.