Les chauffeurs et propriétaires de taxis et de limousines reprennent leur blocus à compter de mercredi, à Montréal. Ils maintiendront leurs moyens de pression durant toute la durée de la Commission parlementaire sur l'industrie du taxi qui commence jeudi, à moins qu'Uber ne cesse ses activités.

Les chauffeurs entendent bloquer plusieurs postes d'attente et deux artères importantes, mercredi, à Montréal. Le lendemain, ils manifesteront devant l'Assemblée nationale, à Québec, alors que débutera la Commission parlementaire. 

« On a demandé au premier ministre d'intervenir, qu'Uber cesse ses activités et on n'a pas eu de réponse, a expliqué Benoit Jugand, porte-parole du RTAM-Métallos qui représente plus de 4000 chauffeurs et propriétaires de taxi et limousines. On ne peut pas accepter qu'Uber aille se retrouver en Commission sur le même pied d'égalité que l'industrie du taxi. C'est carrément rire du monde ! »

Les actions de visibilité « monteront d'un cran », a expliqué le porte-parole, tout en assurant que les services essentiels desservis par les taxis - comme le transport adapté et les courses pour les hôpitaux - ne seront pas touchés.