Une entente de principe vient finalement d'être conclue à la table sectorielle entre l'APTS et le gouvernement concernant le renouvellement de la convention collective.

L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) fait partie du front commun intersyndical. Peu avant Noël, celui-ci est parvenu à s'entendre avec le gouvernement sur les questions des salaires et du régime de retraite à la table centrale. Mais l'APTS n'avait toujours pas conclu d'entente à sa table sectorielle, où sont négociées des clauses portant sur l'organisation du travail, par exemple.

Les négociations avaient été suspendues le 23 décembre dernier, bien que les parties n'étaient pas très loin d'une entente, a-t-on expliqué mardi. Les parties ont repris les discussions en début d'année et elles ont finalement abouti à une entente de principe mardi après-midi.

L'entente de principe touche notamment ceux qui bénéficieront d'une prime en soins critiques. Elle intègre également dans la convention collective une prime de rétention pour les psychologues. Elle impose également des limites à la mobilité du personnel.

L'APTS évoque aussi des clauses qui visent à réduire la précarité d'emploi et à favoriser plus de stabilité pour les membres qu'elle représente.

La présidente de l'APTS, Carolle Dubé, estime avoir réalisé «des gains significatifs» pour ses membres, qu'elle attribue d'ailleurs à «leur mobilisation sans précédent».

L'entente de principe doit être présentée mercredi à un conseil général composé d'environ 200 représentants.

Elle sera ensuite soumise aux membres lors d'assemblées générales, au cours des prochaines semaines, en même temps que les clauses salariales et touchant la retraite qui avaient été négociées par l'ensemble du front commun intersyndical.

L'APTS représente 32 000 membres oeuvrant dans le secteur de la santé et des services sociaux, comme des physiothérapeutes, des techniciennes en assistance sociale, des orthophonistes, des technologues en imagerie médicale, des éducateurs spécialisés et autres.

Le front commun intersyndical représente 400 000 des quelque 550 000 employés de l'État. Il regroupe la CSN et la FTQ, en plus du Secrétariat intersyndical des services publics, lui-même constitué de la CSQ, du Syndicat de la fonction publique du Québec et de l'APTS.

Les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015.