Louis Garneau a corrigé le tir jeudi et a affirmé que le port du casque à vélo devrait être encouragé et non pas imposé. La veille, l'homme d'affaires avait soulevé la colère de beaucoup en se prononçant pour le port du casque en toutes circonstances.

Dans une entrevue accordée au Journal de Montréal plus tôt cette semaine, Louis Garneau avait affirmé qu'une loi prescrivant le port obligatoire du casque était «imminente» au Québec.

En plus d'être propriétaire d'une entreprise de vêtements et d'articles de sport, qui fabrique notamment des casques de vélo, Louis Garneau conseille le ministre des Transports Robert Poëti. «Je serais favorable à une loi même si je suis en conflit d'intérêts. Faire du vélo sans casque, pour moi, ce n'est pas sécuritaire, à la limite, c'est criminel», avait-il dit.

Le commentaire a soulevé l'ire de nombreux internautes, qui ont accusé l'ex-athlète olympique d'utiliser son titre de «conseiller spécial» auprès du ministre pour augmenter les ventes de son entreprise.

Louis Garneau est finalement revenu sur ses propos. Il a indiqué avoir parlé sous le coup de l'émotion puisqu'il était question de la journaliste Isabelle Richer. La reporter judiciaire a été gravement blessée récemment lorsqu'elle a été heurtée par un camion à Rougemont, en Montérégie. La cycliste portait un casque de sécurité. «Hier j'ai réagi avec trop d'émotions, car on me parlait de Mme Richer que je respecte! Je corrige ma position: prévention au lieu d'une loi», a écrit Louis Garneau sur Twitter.