Les feux à ciel ouvert sont interdits dans tout le sud de la province, alors que le temps sec et les forts vents a favorisé la propagation de plusieurs foyers d'incendie.

Les avions-citernes de la SOPFEU ont été appelés en renfort mercredi pour combattre un incendie à Mont-St-Grégoire.

«Seulement depuis vendredi dernier, il y a eu 104 incendies, dit Éloïse Richard, porte-parole de la SOPFEU. C'est beaucoup.»

L'incendie de Mont-St-Grégoire s'est déclaré en milieu de journée. Peu après 14h, il avait brûlé 3 hectares de forêt, selon Laurianne Monette, de l'organisme CIME Haut-Richelieu, qui possède des terrains sur le mont à des fins de conservation et d'activités de plein air.

«Comme il vente beaucoup, le feu se déplace rapidement, affirmait hier Mme Monette. C'est dans une vieille forêt, avec beaucoup d'espèces en péril et on est en plein dans la période de floraison des plantes printanières. Jusqu'à maintenant les grands arbres ne sont pas touchés. Ce sont surtout les feuilles mortes qui brûlent.»

Selon la SOPFEU, l'incendie a été causé par des « résidants » mais il n'a pas été possible de confirmer cette information.

Il reste que la grande majorité des incendies ce printemps ont été causés par des feux allumés intentionnellement et qui se sont propagés.

«Les gens veulent faire le ménage de leur terrain et ils font brûler leurs résidus, explique Mme Richard. Ils se font prendre par le vent. On suggère de choisir une autre solution comme la collecte de résidus verts ou le compostage.»

Pour l'instant, il est interdit de faire des feux à ciel ouvert, mais quand l'interdiction sera levée, il est bon de prendre des précautions, ajoute-t-elle : «On peut attendre la fin de la journée, quand le vent est tombé, faire des petits amas et avoir de l'eau à proximité.»

Jusqu'à maintenant, les feux de broussaille et de forêt n'ont pas causé de dommage à une résidence ce printemps.

Une personne qui allume un feu en période d'interdiction s'expose à une amende pouvant varier de 500$ à 50 000$.