Encore méconnu dans la région, le BMX Freestyle progresse lentement, mais sûrement grâce à l'aménagement d'infrastructures dans certaines municipalités. Le dernier site en lice, celui de l'arrondissement Jonquière, sera d'ailleurs le théâtre d'un championnat régional samedi prochain (15 septembre).

Situé sur le site du parc Saint-Jacques, près de l'église du même nom, le parc d'entraînement BMX devrait accueillir une trentaine de compétiteurs âgés de 10 à 25 ans. Organisée en collaboration avec SAGBMX, la compétition sera remise au lendemain en cas de pluie.

En plus du volet compétitif, les participants auront la chance de mettre la main sur différents prix et bourses qui seront attribués, dont un superbe BMX complet, gracieuseté d'UltraViolet. L'inscription se fera sur place, à compter de 11h. La compétition s'adresse aux catégories amateur et intermédiaire. Il y aura également une démonstration de ''riders'' aguerris.

Après quelques années d'absence, le championnat régional de BMX Freestyle revivra donc à Jonquière. «On essaie de faire le maximum pour que ça redevienne un rendez-vous annuel», souligne Alexandre Brassard, l'un des organisateurs. Autrefois, ce genre de compétition se déroulait au skate parc de Jonquière, au parc Jean-Allard. L'intérêt pour ce sport est bien présent puisqu'il y a deux semaines, une compétition tenue à Alma a attiré une vingtaine de participants.

Pour information concernant le championnat, communiquez avec Alexandre Brassard à alexcoheed16@hotmail.com ou avec Étienne Boulanger à eti.boulanger@hotmail.com.

Intérieur aussi

Les deux frères Compartino, Robby et Maxime, ont contribué, par leur talent, au développement de ce sport dans la région. Robby avait percé le circuit américain lorsqu'une blessure a mis un terme à ses aspirations. Ce dernier continue d'ailleurs de favoriser l'essor de son sport de par son travail chez UltraViolet où il met à profit ses connaissances du vélo BMX en plus de prodiguer des conseils.

D'autre part, la discipline et ses adeptes ont gagné en crédibilité lorsque le club Acidose lactique les a intégrés dans sa structure pendant deux ans. «À partir de ce moment-là, on est devenu moins ''underground''», note Alexandre Brassard. De plus, la ville s'est montrée ouverte à réaliser de nouveaux projets. Par exemple les modules aménagés dans l'ancienne église Saint-nom de Jésus, secteur Rivière-du-Moulin. «C'est reconnu comme l'un des beaux sites (intérieur) au Québec», assure Alexandre Brassard.