Le député sortant de Dubuc et ministre délégué aux Ressources naturelles et à la Faune, Serge Simard, met en garde la population contre l'élection des péquistes ou caquistes, deux formations qui n'ont pas abordé le défi économique du Québec pour assurer un avenir aux jeunes et financer les programmes sociaux.

«Il ne faudrait pas que les gens s'étonnent, le 4 septembre prochain, si jamais tout ça s'écroule», a lancé Serge Simard, dans le cadre de la présentation de ses engagements électoraux. Il visait spécifiquement les péquistes qui parlent de souveraineté et les caquistes qui promettent la lune sans présenter de véritables projets économiques.

Serge Simard oppose à ces deux formations politiques le bilan du Parti libéral du Québec. «Ce bilan, dit-il, est du jamais-vu dans une région comme la nôtre, alors que les entreprises dans les parcs industriels placardent les murs de leur immeuble d'annonces pour recruter du personnel.»

Le député sortant de Dubuc est visiblement agacé du fait que le Parti libéral du Québec ait de la difficulté à percer le mur médiatique avec son programme économique. Il déplore que l'on s'accroche à des débats qui ne permettent pas d'expliquer à la population l'importance de mettre du pain sur la table des familles. «Il faut, dit-il que les gens sachent l'ampleur du risque que représente Pauline Marois pour le Québec et la possibilité qu'elle fasse dérailler les finances publiques.»

Il rappelle que le Parti québécois s'est déjà opposé à la Baie James et, qu'aujourd'hui, il attaque le Plan Nord. Ce vaste projet, réitère Serge Simard, fournit du travail à au moins 2000 personnes dans la région et ces gains seraient menacés par l'élection d'une autre formation politique, le 4 septembre.

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