Le secteur forestier sortira de sa torpeur si Georges Simard est élu le 4 septembre prochain.

Le candidat libéral, dans Roberval, pense qu'il sera en mesure de mieux faire comprendre l'importance de ce que représente la forêt pour l'économie provinciale et régionale, alors que les libéraux se sont fait critiquer pour leur manque de soutien financier aux entreprises forestières, aux propriétaires de machineries et en sylviculture.

«Il faut que les régions-ressources comme nous soient bien représentées pour être capables de faire comprendre aux gens de Montréal et de Québec que la forêt est une ressource renouvelable et d'avenir. Donc, il faut être à l'intérieur du gouvernement pour faire valoir nos droits et recevoir des choses. Il faut être présents à côté des décideurs pour être entendus», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse aujourd'hui. Il a rappelé que ses interventions, alors qu'il était président de la CRÉ, il y a quelques années, avaient permis de convaincre le gouvernement d'investir davantage en sylviculture.

Sans cibler de projets en particulier, il soutient qu'il travaillera avec acharnement pour qu'ils se concrétisent. Depuis le début de la campagne, on l'aborde quotidiennement sur ce sujet. «Pour moi, c'est le moteur de mon engagement. Je ne crains pas le travail et j'ai une seule règle de conduite dans le cheminement de mes dossiers : «réussir», a-t-il affirmé, soulignant la ténacité qu'il a mise pour que la papetière rouvre. Il a rappelé que les libéraux ont promis 500 m$ par année en sylviculture dans le dernier budget. Pourtant, des coupures dans les budgets fragilisaient des travailleurs de la région. Finalement, le ministre sortant, Serge Simard, a dégagé une somme de 500 000$ cette semaine pour soutenir des entreprises sylvicoles de la région.

La suite dans la version papier du Quotidien, demain.