Advenant l'élection d'un gouvernement péquiste le 4 septembre, les candidats régionaux de cette formation s'engagent à la création d'un nouveau fonds de développement de 50 M$ financé en partie par de nouvelles redevances sur les ressources naturelles.

Ce matin, l'équipe péquiste formée de Denis Trottier, Stéphane Bédard, Jean-Marie Claveau, Alexandre Cloutier et Sylvain Gauderault a dévoilé la première partie de sa plate-forme régionale qui prévoit l'imposition de nouvelles redevances aux entreprises qui exploitent des richesses naturelles comme le fer.

L'objectif, selon le député sortant de Roberval, Denis Trottier, est de faire bénéficier les citoyens du Québec d'une plus grande richesse provenant de ces ressources. «Il y a nécessité d'une réforme en profondeur. On se rappelle de l'époque de Duplessis avec des redevances à 1 cent la tonne. L'entreprise Consolidated-Thompson a exploité 6 milliards de livres de fer sans payer de redevances. Il est temps d'exiger des redevances sur le minérai brut et non pas seulement sur les profits des sociétés minières», a déclaré M. Trottier.

Il a rappelé que les compagnies forestières paient actuellement 9$ de redevances du mètre cube de bois, une ressource pourtant renouvelable, peu importe que ces sociétés fassent des profits ou non. En ce qui a trait à de nouvelles redevances sur la production d'électricité par les entreprises privées, dont Rio Tinto Alcan, M. Trottier a mentionné qu'il serait difficile de casser des contrats signés pur 50 ou 75 ans.

// Plus de détails demain dans Le Quotidien.