Une vingtaine de travailleurs sylvicoles qui se retrouveront sur l'aide sociale au cours des prochains jours ont occupé symboliquement le trottoir devant le local électoral du député sortant de Dubuc et ministre délégués à la Faune et aux Mines, Serge Simard, qui procédait ce matin au lancement officiel de sa campagne électorale.

Les débroussailleurs, dont certains étaient accompagné de leur famille, voulaient ainsi faire comprendre au ministre qu'ils allaient devoir cesser de travailler beaucoup plus tôt que prévu et qu'ils ne seront pas en mesure de travailler le nombre d'heures suffisantes pour obtenir des prestations d'assurance emploi à l'automne.

«Le gouvernement est en campagne électorale et promet de créer 250 000 emplois au Québec. Il y a en ce moment 150 emplois en péril dans la région et on ne semble pas être en mesure de trouver des solutions», a déclaré Vital Tremblay de l'entreprise Sylviculture Tramfor.

Ce dernier, ainsi que plusieurs travailleurs qui seront mis à pied, déplore le fait que malgré la croissance du budget alloué à la sylviculture, les opérations de débroussaillage diminuent d'année en année. C'est la première fois en 25 ans que l'entreprise de Vital Tremblay vit une telle situation.

Depuis le début de cette crise, l'industrie sylvicole avance que le gouvernement retient une partie importante de l'argent pour la gestion des programmes.

Les ministres titulaires des Ressources naturelles et de la Faune Clément Gignac, et le député de Dubuc, Serge Siamrd, avaient pris des engagements selon lesquels 100 % des sommes disponibles seraient utilisées spécifiquement pour les travaux sur le terrain.

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