Je suis ulcéré d'apprendre que des commissions scolaires anglophones du Québec ont utilisé des fonds publics pour financer en partie le recours juridique des parents resquilleurs voulant se soustraire à la loi 104 du Québec, et que la ministre Courchesne n'y voit aucun problème!

Son gouvernement a supposément dépensé ressources et énergies pour défendre cette législation faisant pourtant consensus, mais il n'a pas d'objection à ce détournement de fonds de leur mission principale, soit de contribuer à l'éducation des jeunes anglophones.

À moins, bien sûr, que ce ne soit justement le message que veut envoyer le gouvernement Charest à sa clientèle électorale principale: la fin justifie les moyens, et cette fin, la banalisation du français dans la sphère publique, n'est pas un problème pour nous.

André Dorion,

Gatineau