Voici les principales réactions hier à l'annonce du revirement du constructeur automobile américain General Motors, qui a finalement décidé de garder le constructeur Opel dans son giron.

> L'Allemagne exprime son étonnement et sa colère, son ministre de l'Économie Rainer Brüderle jugeant «inacceptable» la décision de GM.

> Les syndicats allemands d'Opel annoncent des «actions de protestation» sur tous les sites allemands dès aujourd'hui, qui doivent ensuite s'étendre à l'échelle européenne.

> La Maison-Blanche se dit étrangère au revirement. «Les décisions de GM sont prises par sa direction, elles ne sont prises par personne à la Maison-Blanche.»

> La Russie veut un examen des recours juridiques possibles après ce refus de GM de céder sa filiale Opel au canadien Magna associé à la banque publique russe Sberbank, une transaction chère à l'homme fort du pays Vladimir Poutine.

> La Commission européenne espère que le nouveau plan de restructuration est «fondé sur des motifs économiques solides, en vue d'assurer la viabilité à long terme d'Opel et des emplois durables» pour ses travailleurs.

> Le gouvernement britannique dit vouloir travailler étroitement avec GM sur ses futurs projets pour Opel, n'excluant pas d'injecter de l'argent dans une restructuration. Le syndicat Unite, plus grosse organisation syndicale du pays, se félicite du revirement.

> Espagne: gouvernement et représentants syndicaux espagnols affichent leur méfiance quant aux projets, pour l'heure inconnus, de GM pour l'usine de Figueruelas.

> La Pologne affiche sa satisfaction, jugeant que cette décision est avantageuse pour l'usine polonaise d'Opel à Gliwice (sud du pays).

> Pour Frank Stronach, le patron de l'équipementier Magna, qui devait à l'origine racheter Opel, «la vie continue».