Le groupe de pharmacie et de produits d'hygiène personnelle Johnson and Johnson va réduire ses effectifs mondiaux de 6 ou 7%, ce qui équivaut à plus de 7000 suppressions d'emplois, pour générer des économies de 1,4 à 1,7 milliard US par année à partir de 2011, a-t-il annoncé hier.

En 2010, alors que les mesures envisagées ne seront pas encore totalement mises en oeuvre, le groupe s'attend à ce que son plan lui permette d'économiser de 800 à 900 millions US, précise Johnson and Johnson dans un communiqué.

Le groupe évalue ses effectifs à quelque 117 000 personnes, ce qui porte le nombre d'emplois qui devraient être supprimés entre 7000 et 8200 dans le monde entier, avec une portion «un peu plus importante hors des États-Unis», ont précisé les dirigeants du groupe au cours d'une conférence d'analystes.

Ces licenciements devraient se traduire pour Johnson and Johnson par une charge exceptionnelle avant impôts de 1,1 à 1,3 milliard US au quatrième trimestre de 2009.

En excluant les éléments exceptionnels, le groupe prévoit toujours d'enregistrer un bénéfice de 4,54 à 4,59$US par action pour l'année 2009.

Ces mesures «devraient permettre au groupe de dégager des fonds supplémentaires pour investir dans de nouvelles plateformes de croissance, d'assurer un lancement réussi à de nombreux nouveaux produits, de continuer à développer ses activités principales, et enfin d'apporter plus de flexibilité dans un monde en pleine évolution», commente-t-il dans son communiqué.

Les économies seront réalisées principalement en supprimant des niveaux hiérarchiques et en simplifiant la structure de fonctionnement du groupe.

«Ces changements sont difficiles en toutes circonstances, et auront un impact très personnel sur des gens qui se sont consacrés aux missions de Johnson and Johnson», a dit le PDG, William Weldon, cité dans le communiqué.