Le chef du Parti municipal de Longueuil (PML), Jacques Goyette, réfléchit à son avenir. Battu par Caroline St-Hilaire et exclu du conseil municipal, le candidat malheureux à la mairie pourrait quitter la politique.

Le PML a occupé la mairie de la cinquième ville du Québec pendant 27 ans avant d'être détrôné par l'ancienne députée bloquiste aux élections de dimanche. La formation a toutefois conservé sa majorité au conseil municipal.

Mais M. Goyette, désigné successeur du maire sortant, Claude Gladu, ne pourra y siéger. Car contrairement aux chefs de parti à Montréal, les candidats à la mairie de Longueuil ne peuvent désigner de colistier. Il lui est impossible de remplacer un de ses élus pour siéger au conseil municipal.

Le chef du PML est donc privé de sa principale tribune. Il reste en poste pour le moment, mais il a désigné un conseiller vétéran, Gilles Grégoire, pour diriger la majorité au conseil. Il entame aussi «une période de réflexion face à sa carrière professionnelle et politique», a-t-il fait savoir dans un communiqué.

Dépouillements judiciaires

Le PML a par ailleurs demandé un dépouillement judiciaire dans deux districts où Action Longueuil, le parti de Caroline St-Hilaire, a été élu de justesse.

Action Longueuil devrait pour sa part exiger un nouveau dépouillement dans le district 23, où le conseiller sortant Stéphane Desjardins a gagné par trois votes.