Maher Arar ne pourra poursuivre le gouvernement des États-Unis relativement à son arrestation à l'aéroport John F. Kennedy, à New York, en 2002. Une cour d'appel fédérale américaine a maintenu hier, par sept votes contre quatre, la décision d'un tribunal inférieur qui avait rejeté la poursuite intentée par M. Arar. L'ingénieur canadien avait intenté une poursuite contre Washington et des hauts dirigeants du département de la Justice, en faisant valoir qu'il avait été intentionnellement extradé vers la Syrie après son arrestation à New York, en vertu de renseignements canadiens erronés qui l'accusaient de liens avec des islamistes extrémistes.