Alors que les pays tenteront de se fixer de nouveaux objectifs de réduction des gaz à effet de serre à Copenhague, en décembre, la seule chose que l'on peut attendre du premier ministre Stephen Harper est une tentative de torpillage du processus de négociation, croit Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint du groupe environnemental Équiterre. M. Guilbeault estime que le gouvernement canadien dans sa forme actuelle est une cause perdue sur le plan environnemental et que rien de bon ne peut émaner du premier ministre à ce sujet. Mais même sans l'appui du gouvernement fédéral, M. Guilbeault croit que les provinces peuvent faire beaucoup. Il compte d'ailleurs sur elles pour faire contrepoids à Stephen Harper à Copenhague.