Aéroports de Montréal (ADM), qui exploite les aéroports internationaux de Montréal-Trudeau et Montréal-Mirabel, a annoncé hier avoir subi au troisième trimestre une baisse de près de 15% de son excédent des produits sur les charges avant intérêts, impôts, amortissement et moins-value des autres placements (BAIIA).

Le BAIIA de l'administration aéroportuaire s'est établi à 44,2 millions de dollars au cours de la période de trois mois terminée le 30 septembre, soit une diminution de 14,7% par rapport au résultat de 51,8 millions rapporté pour la période correspondante de 2008.

ADM estime que le BAIIA est le meilleur indicateur de sa performance financière et de sa capacité à faire face à ses obligations financières.

Les revenus consolidés d'ADM se sont élevés à 93,6 millions au troisième trimestre, soit une diminution de 1,6 million, ou 1,7%, par rapport à ceux réalisés au cours du même trimestre un an auparavant.

ADM a attribué cet écart à la baisse du trafic passager et des revenus d'intérêts, entre autres motifs.

Au cours du troisième trimestre, le trafic passagers à Montréal-Trudeau, qui est le deuxième aéroport au pays, a connu une baisse de 3,1% par rapport à la même période l'an dernier, pour se chiffrer à 3,4 millions de passagers.

Le secteur international a enregistré une hausse de 3% tandis que les secteurs national et transfrontalier ont affiché des baisses respectives de 7,7% et 4,8%, a précisé ADM.

La société a poursuivi la réalisation de ses différents programmes d'immobilisations, principalement à l'aéroport de Montréal-Trudeau, au troisième trimestre. Les travaux ont porté essentiellement sur la construction du nouveau secteur des départs transfrontaliers, sur la reconfiguration du réseau routier en face de l'aérogare ainsi que sur les travaux d'entretien des infrastructures du côté air.

Les investissements totaux d'ADM ont atteint 40,2 millions au cours du trimestre. Les investissements dans les aéroports ont été financés par les flux de trésorerie provenant des activités aéroportuaires et des frais d'améliorations aéroportuaires, et par la dette à long terme, a expliqué la société.