Vingt jours après la disparition de Jocelyne Dubé, sa famille et ses proches écartent la thèse du suicide. «Nous croyons qu'elle s'est fait attaquer», a affirmé hier Maryse Dubé, soeur de la disparue.

Le 2 octobre, Jocelyne Dubé a quitté son condo de Piedmont, dans les Laurentides, à bord de sa Mercedes décapotable noire. Sa voiture a été retrouvée quelques jours plus tard au centre-ville de Montréal. Mais Mme Dubé, 57 ans, manque toujours à l'appel.

 

Un témoin l'aurait vue dans la région de Saint-Sauveur le 7 octobre, quoique la famille Dubé doute de la fiabilité de cette information. Depuis, la Sûreté du Québec n'a divulgué aucun autre indice sur l'enquête que mène son Service des crimes contre la personne.

«Sa disparition n'est pas normale, persiste Maryse Dubé. Quand elle partait pour un week-end, elle m'appelait toujours à son retour.»

Femme d'un avocat de la région de Montréal et mère de deux enfants de 14 et 19 ans, Jocelyne Dubé était en instance de divorce. Elle ne travaillait pas et prenait des médicaments pour dormir, «mais en petite dose», précise sa soeur.

Mort suspecte

Par ailleurs, la Sûreté du Québec tente toujours d'élucider la mort de Micheline Vadnais, cette femme de 46 ans dont le corps en décomposition a été retrouvé le 8 octobre dernier à l'Estérel, dans les Laurentides.

La victime était portée disparue de son domicile dans Lanaudière depuis le 27 août. Fait étrange, son véhicule avait aussi été retrouvé peu après à Montréal, dans l'arrondissement Montréal-Nord.

«C'est épeurant, tout ça», souffle Maryse Dubé.