Vraiment, on a entendu de bien de belles choses, hier soir au Palace, en ouverture du 40e Festival de la chanson.

Oui, il y avait du talent sur scène. Du talent apprécié par une galerie de quelque 800 spectateurs, un chiffre qui avait de quoi réjouir Pierre Fortier et son organisation.

Il y avait du monde et il y avait quelque chose de spécial dans l'air qui nous rappelait que cette édition du festival était différente des autres. Jamais, non plus, on a vu autant de médias de l'extérieur de la région (lire de Montréal) pour une "simple" soirée de demi-finale.

Mais bon, parlons un peu de ceux qui ont défilé sur scène.

Quatrième de six candidats à débarquer sur scène, Violett Pi a particulièrement bien fait les choses. Non, le Granbyen n'a pas volé sa place parmi les 24 demi-finalistes.

Le gars est bon. Son folk est éclaté et ses textes sont parfois teintés d'humour noir, ils sont parfois tristes, ils sont jeunes et très 2008. Ses textes font un brin penser à ceux de Leloup, une des inspirations de l'auteur-compositeur-interprète.