Aux élections de 2006, Jean Lambert s'était lancé dans la campagne sur le tard, sans grands moyens et avec une petite équipe. Le candidat conservateur part cette fois sur une meilleure note. «On n'avait pas toutes les chances de notre côté. À partir de la dernière campagne, tout était à refaire. Là, on a une bonne équipe. C'est le jour et la nuit comparativement aux dernières élections.»

L'homme se dit fin prêt à passer à l'action. Quand on lui demande ce qui le pousse à se lancer à nouveau dans la mêlée, la réponse ne se fait pas attendre: «Je veux le faire! Ça demande beaucoup de sensibilité et d'empathie pour entrer au service public. Je veux me battre pour les gens... malgré le travail et les horaires que ça implique.»

Invité à parler un peu de lui, Jean Lambert lance «qu'il aime travailler». Comme relationniste bien sûr, mais aussi de façon manuelle. «J'adore construire et cuisiner. J'aime passer du temps avec ma famille et j'aime voyager», énumère-t-il, en ne niant pas être un épicurien dans l'âme.

Ce qu'on connaît moins du monsieur, c'est son côté «vert», dit-il. Un intérêt né à l'école secondaire et qui ne l'a jamais quitté. "J'ai toujours gardé cet amour pour la nature, les oiseaux et l'environnement."