Instinct maternel à l'appui, les enfants risquent d'être malades plus souvent au cours de l'année scolaire qui débute. Et ce serait la faute d'une autre femme nommée Dame Nature.

Instinct maternel à l'appui, les enfants risquent d'être malades plus souvent au cours de l'année scolaire qui débute. Et ce serait la faute d'une autre femme nommée Dame Nature.

Ce matin, Karine Dupuis est tout aussi occupée que les autres parents de l'Outaouais. Ses deux filles retournent à l'École Le Plateau en cette première journée de l'année scolaire. Elles débutent leur deuxième et cinquième année.

Comme la plupart des parents, elle a vu ses enfants passer plus de temps à l'intérieur cet été, comparativement aux années antérieures où le soleil était plus présent.

"Il n'a pas fait beau de l'été, sauf lors des derniers jours, déplore-t-elle. Les enfants ont fait moins d'activités cet été à cause du mauvais temps. J'ai l'impression qu'il va y avoir beaucoup plus de rhumes et de fatigue cet automne. Ils ont été moins actifs, plus souvent à l'intérieur pendant leurs vacances. Peut-être vont-ils manquer d'énergie en novembre ?"

À la même table, Sophie Waridel et Roxann Turnbull abordent elles aussi le biorythme de leurs enfants, mais d'un point de vue logistique. "Nous sommes dans une période de changement d'horaire. Il nous faut redevenir plus strictes pour les heures de coucher. Le matin, nous devons insister et nous reprendre trois fois pour que la petite se lève à 7 h", raconte Mme Turnbull, mère d'un garçon en quatrième année et d'une fille qui entreprend la maternelle.

À côté, Mme Waridel parle de son plus vieux, qui fait son entrée au secondaire aujourd'hui. "Pour lui, il y a un certain stress de prendre l'autobus de la Société e transport de l'Outaouais au lieu de l'autobus scolaire, comme c'était le cas au primaire", explique-t-elle. Son aîné est inscrit au Collège St-Alexandre alors que le cadet commence sa quatrième année.

Uniformes

Les trois mères sont unanimes sur le port de l'uniforme à l'école. C'est oui. "Ça coûte quelque chose (l'achat des uniformes), mais si c'était une fille, je ne me poserais même la question", lance Mme Waridel.

"Ma fille en cinquième année n'aime pas ça, mais moi je vais le faire", rajoute Mme Dupuis sur l'uniforme au secondaire.

"Mois aussi je suis en accord avec cela. Il n'y a pas de discrimination sociale. Et pour les filles, ça va les empêcher de se comparer. En plus, on pourra oublier tout ce chichi de quoi porter le matin", conclu Mme Turnbull.

ldebacher@ledroit.com