La tempête tropicale Hanna, qui fait actuellement des ravages dans les Antilles, va vraisemblablement s'échouer au Nouveau-Brunswick et dans les autre provinces de l'Atlantique ce week-end.

Selon les estimations du National Hurricane Center (Centre national des ouragans des États-Unis), cette immense dépression pourrait y laisser des quantités non négligeables de précipitations.

Pour l'instant, les habitants de la côte est de la Floride ont le plus à s'inquiéter, car la tempête devrait les frôler vendredi matin, avec des vents de près de 120 km/h.

Il est même possible qu'à ce moment, elle ait accumulé assez d'énergie en mer pour se transformer en ouragan de catégorie 1.

La trajectoire évaluée d'Hanna l'amène ensuite en Caroline du Sud avant d'atteindre la frontière entre la Caroline du Nord et la Virginie, samedi matin. Par la suite, elle se dirige en ligne droite vers le Maine et les provinces de l'Atlantique.

Le météorologue Claude Côté, d'Environnement Canada à Fredericton, a soutenu, mardi, qu'il est encore tôt pour préciser les conséquences de son passage au Nouveau-Brunswick.

«Les tempêtes tropicales perdent rapidement de la force dès qu'elles entrent dans les terres. La friction du terrain et le manque d'humidité les affaiblissent. Hanna sera quand même à surveiller, car elle nous apportera des résidus de pluie, en tant que dépression post-tropicale.»

Il ne serait donc pas surprenant que les régions de l'ensemble du Nouveau-Brunswick reçoivent de 20 à 30 millimètres de pluie, samedi et dimanche. Par contre, les vents seront inférieurs à 40 km/h.

La saison des ouragans bat actuellement son plein dans l'Atlantique. Après Gustav et Hanna, Ike et Josephine sont présentement sous l'étroite surveillance du Centre national des ouragans.