Le Parti vert a embauché un avocat pour persuader les réseaux de télévision d'inclure sa leader, Elizabeth May, dans les débats des chefs au cours de la campagne électorale à venir.

Les conservateurs, eux, font valoir que Mme May devrait être exclue du plateau. Ils soutiennent qu'elle est la version féminine du leader libéral Stéphane Dion.

Depuis le début de l'an dernier, les Verts exercent des pressions auprès du consortium des télédiffuseurs, qui contrôlent la sélection des participants aux débats des chefs.

Selon une porte-parole des Verts, maintenant que l'ex-député libéral Blair Wilson, devenu indépendant, est passé chez les Verts à la fin de la semaine dernière, le parti a le droit de prendre part aux débats puisqu'il peut compter sur un député aux Communes.

Traditionnellement, le consortium des télédiffuseurs plaidait que pour être admis aux débats des chefs, il fallait pouvoir compter sur au moins un député élu à la Chambre des communes. Le problème, c'est qu'il est maintenant à peu près certain que M. Wilson ne mettra jamais les pieds aux Communes à titre de député «indépendant-vert».

Mme May doit donner une conférence de presse ce mercredi, à Toronto, pour annoncer le nom de l'avocat qui représentera son parti aux négociations avec le consortium.

On s'attend à ce que le premier ministre Stephen Harper annonce cette semaine des élections générales pour le 14 octobre.