Le syndicat des cols bleus a obtenu gain de cause contre la Ville de Montréal: le règlement adopté l'an dernier par la Ville pour forcer les citoyens à nettoyer l'espace devant leur domicile menace la pérennité des emplois de cols bleus.

Selon Radio-Canada, le syndicat a invoqué une clause de la convention collective stipulant que la Ville ne peut demander à des bénévoles d'effectuer le travail des cols bleus et a convaincu l'arbitre que les citoyens qui nettoient devant leur domicile sont des bénévoles qui travaillent pour la Ville.

«Ce sont des travaux qui sont faits par des employés cols bleus et qui devraient continuer à être faits par des employés cols bleus. On se bat pour ces emplois-là», a indiqué à Radio-Canada le président du syndicat des cols bleus de la Ville de Montréal, Michel Parent.

La Ville de Montréal a demandé à la Cour supérieure de suspendre l'application de cette décision, affirmant qu'on ne peut associer des citoyens qui nettoient à des bénévoles.

Si la Cour supérieure maintient la décision de l'arbitre, le règlement sur la propreté deviendra invalide et les citoyens et commerçants ayant reçu une amende pourront la contester.