Les exploitants du dépotoir de matériaux secs de Cantley sont passés de la parole aux actes et poursuivent pour un montant de 225 000 $ le maire de la municipalité, Stephen Harris.

Les exploitants du dépotoir de matériaux secs de Cantley sont passés de la parole aux actes et poursuivent pour un montant de 225 000 $ le maire de la municipalité, Stephen Harris.

Gilles Proulx et Denzil Thom, propriétaires de la compagnie qui exploite le site d'enfouissement de Cantley, estiment que M. Harris a tenu des propos diffamatoires à l'endroit de leur entreprise.

Les exploitants reprochent à M. Harris d'avoir fait le lien entre eux et une agression physique dont aurait été victime, en 2007, l'un des citoyens invités par Cantley à témoigner devant le Tribunal administratif du Québec (TAQ).

Une somme de 25 000 $ est réclamée à titre de dommages moraux au nom de la compagnie propriétaire du dépotoir, tandis que MM. Proulx et Thom réclament chacun 100 000 $ à M. Harris à titre de dommages moraux et punitifs.

"Rien à se reprocher"

M. Harris a qualifié la poursuite - la sixième, selon lui, contre un citoyen de Cantley dans ce dossier - de "malheureuse" et estime n'avoir rien à se reprocher.

"Les exploitants sont fidèles à eux-mêmes, a-t-il déclaré. Il n'y a absolument rien de fondé dans cette poursuite, comme dans les autres poursuites. Ils semblent avoir beaucoup d'argent à dépenser pour des avocats."

Les exploitants du dépotoir ont subi un troisième revers, mercredi, lorsque la révision effectuée par le Tribunal administratif du Québec est venue confirmer une fois de plus l'ordre de fermeture donné en 2006 par l'ancien ministre de l'Environnement, Claude Béchard.

jmercier@ledroit.com