La police de Gatineau a procédé, hier vers 15 h 30, à l'arrestation d'un individu qui aurait agressé physiquement un homme de 40 ans, dans sa résidence.

La police de Gatineau a procédé, hier vers 15 h 30, à l'arrestation d'un individu qui aurait agressé physiquement un homme de 40 ans, dans sa résidence.

Vers 8 h 15, hier, un homme s'est présenté au domicile de la victime, situé au 989 boulevard Hurtubise du district de la Rivière-Blanche, à Gatineau. Le résidant a ouvert la porte au suspect, qui est entré dans son domicile.

"Une bousculade a éclaté, raconte la porte-parole de la police de Gatineau, Isabelle Poirier. Le suspect a frappé la victime à la tête, avec un objet dur. L'individu a pris la fuite à pied par la suite."

Le suspect, âgé de 33 ans de Gatineau, s'est réfugié dans un boisé situé à proximité du secteur, entre les rues Hurtubise et Notre-Dame. Une vingtaine de policiers ont effectué une battue afin de retrouver le fuyard.

Lors de leur recherche, des agents de la paix ont aperçu le suspect une première fois dans le boisé, mais ce dernier a réussi à leur échapper. Ce n'était que parti remise pour les policiers, qui ont retrouvé le suspect sortant du boisé, pensant que les agents de la paix avaient quitté les lieux.

La victime a été transportée à l'hôpital pour y soigner des lacérations à la tête, à la suite de l'agression.

Le suspect doit comparaître ce matin au palais de justice de Gatineau où il devrait être accusé d'introduction par effraction, d'agression armée et de possession d'arme.

Le secteur de la rue Hurtubise est identifié comme un endroit sécuritaire par les résidants du secteur. Par contre, depuis quelque temps, des citoyens ont remarqué qu'il y a de plus en plus de vols dans leur quartier.

"Des gens ont défoncé ma porte d'entrée la semaine dernière, dit un homme qui n'a pas voulu être identifié. Mon système d'alarme a sonné et la porte est restée ouverte environ cinq minutes."

Certains résidants de la rue Hurtubise ont noté que des patrouilleurs ont interrogé quelques citoyens afin de savoir s'ils avaient vu des gens suspects rôder dans le secteur.

"Depuis que la piste cyclable se rend sur notre rue, on dirait qu'il y a plus de vols, dit une autre résidante. Il y a quelque temps, je me suis fait voler les flotteurs de mon quai. Mon voisin s'est fait dérober sa chaloupe."

bmichaud@ledroit.com