Les parties n'ayant pu parvenir à une entente, la Cour supérieure devra trancher à savoir si l'ex-policier Vincent Heine peut bénéficier d'un assouplissement de ses conditions de remise en liberté.

Les parties n'ayant pu parvenir à une entente, la Cour supérieure devra trancher à savoir si l'ex-policier Vincent Heine peut bénéficier d'un assouplissement de ses conditions de remise en liberté.

La cause devrait être entendue la semaine prochaine devant un juge de cette cour qui statuera sur les demandes formulées par l'avocat de M. Heine qui aimerait notamment que l'on abolisse tout simplement le couvre-feu auquel son client est assujetti depuis les incidents survenus le 8 janvier 2008.

Harcèlement

À la suite d'une rupture avec sa conjointe, Vincent Heine, 26 ans, se serait livré à du harcèlement envers la jeune femme mais aussi à des voies de fait et une séquestration toujours sur la même victime.

Me Sylvain Petitclerc qui représente le ministère public dans ce dossier, estime quant à lui que certaines conditions doivent demeurer même si, comme le soumet la défense, Vincent Heine n'est plus policier, ayant donné sa démission au sein du corps policier de la MRC des Collines où il travaillait comme policier sur appel depuis décembre 2007.

Selon nos informations, Vincent Heine serait sur le point de débuter un nouvel emploi cette fois au 311, endroit où la population peut obtenir de multiples informations sur la vie municipale et autres à Gatineau.

Au niveau des plaintes criminelles, on devrait connaître lundi la date définitive du procès de l'ex-agent.

rbouchard@ledroit.com