Les agriculteurs de la région vivent présentement un été qu'ils préféreront oublier. Avec toute la pluie qui s'abat sans cesse sur la province, certaines productions céréalières et la fenaison connaissent des ratés. En plus du fourrage qui est de piètre qualité, les périodes de fauche sont constamment repoussées en raison de l'acharnement de la nature.

«On observe actuellement un retard au niveau du foin. Il y a de 10% à 15% des producteurs qui n'ont toujours pas terminé leur première coupe. À cette date-ci de l'année, c'est assez inhabituel», indique Pierre Girouard, directeur territorial de St-Hyacinthe pour la Financière agricole du Québec.

«C'est décourageant, car on n'avance pas, confirme Réjean Racine, président du syndicat UPA Haute-Yamaska. J'ai 46 ans et de mémoire, je n'ai jamais vu ça. Ça fait au moins un mois qu'on attend après la récolte. Il faut au moins trois belles journées consécutives pour faire du foin sec de qualité. Je les attends toujours...», laisse-t-il tomber.

En temps normal, les agriculteurs procèdent à trois ou quatre fauchaisons par année et à ce stade-ci, la deuxième coupe est souvent terminée. Ces retards importants diminuent la quantité, mais affectent aussi la qualité du foin.